Nina Star

Nouveau DVD
24 juin 2013
Désormais disponible également en VoD

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Quatre courts-métrages :
Nina Star dans le rôle principal

LES QUATRE FILMS

L’Epouvantail, 1921
Le Mariage de Babylas, 1921
La Voix du rossignol, 1923
La Reine des papillons, 1927

réalisés par
Ladislas Starewitch
assisté d’Irène Starewitch

Composition musicale originale
Jean-Marie Sénia

Avec la voix de
Léona-Béatrice Martin Starewitch

Sous-titres anglais

Lire le dossier de présentation (consultez l'index ci-dessous).
Voir un court extrait...

L’Epouvantail, 1921, couleurs par virage et teintage, 16’50.

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L’Epouvantail est l’illustration de l’expression russe « boire jusqu’à l’apparition du diable ». Dans ce court métrage burlesque Ladislas Starewitch interprète lui-même le rôle du jardinier et sa fille Nina (huit ans) celle du galopin.
   Marionnettes et êtres vivants évoluent naturellement dans un monde fantastique où diables et diablotins ont bien du mal à assurer leur domination.
   Un casse-croûte, un coup de rouge, une sieste... Et une partie de carte endiablée qui oppose le monde des enfants au jardinier madré dont la rouerie est sans limite. Qui vaincra ?

Le Mariage de Babylas, 1921, noir et blanc, 15’.

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   Interrompre le mariage de ses poupées préférées pour aller se coucher est bien cruel : la petite fille emporte dans son sommeil le regret du mariage manqué de son singe Babylas : mais, le dieu des songes supplée à sa défaillance. Voici que tous les jouets de la petite fille - poupard, singe, poupées… - s’animent. Le singe écrit avec sa queue… le mariage se fait, non sans incidents.




La Voix du rossignol, 1923, couleurs par virage et pochoir, 12’7.

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  « Conte moderne, où le personnage humain est en contact avec un monde semi-réel poétisé. C’est le type de plusieurs autres films du même genre. 
   Un rossignol poursuivant une mouche tombe dans une souricière. Il devient la distraction et le seul jouet de la fillette d’un cordonnier. Prisonnier dans sa souricière, le rossignol chante à l’aube la beauté de son monde perdu. Son chant évoque des images dans le rêve de la fillette. Au réveil, celle-ci, prise de compassion, libère le rossignol. Reconnaissant, il lui fait don de sa voix.
   Interprété par Nina Star, des oiseaux et quelques insectes. Colorié par le procédé Pathé. Premier prix et médaille d’or des Etats-Unis en 1925.
 » (texte de Ladislas Starewitch)

La Reine des papillons, 1927, couleurs par virage et teintage, 22’25.

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  Séduite par la qualité, la beauté,  de la musique du violoniste aveugle Nina désire ardemment apprendre à jouer du violon. Elle sauve de la mort une chenille qui la remercie en l’introduisant au royaume végétal de la musique…
  A son réveil Nina a reçu le don et devient virtuose…

 

Pourquoi ces quatre films ?

   Dans les années 1920, arrivé en France où il s’installe Ladislas Starewitch se consacre entièrement aux films de marionnettes animées, ce qu’il appelle ses ciné-marionnettes, dans lesquels se mêlent parfois des personnages réels en délaissant totalement les tournages avec acteurs réels qu’il a beaucoup pratiqué en Russie dans les années 1912-1918.
  Néanmoins dans ces années, une jeune actrice apparait dans plusieurs films (sept exactement), c’est Jeanne la propre fille cadette de L. Starewitch, sous le nom de Nina STAR. « Star » étant autant l’abréviation du patronyme familial qu’un clin d’œil au « STAR système » qui se met en place à l’époque dans la nouvelle patrie du cinéma, les Etats-Unis d’Amérique. 

   « Toutes les marionnettes que vous voyez ici sont des acteurs de cinéma, même s’ils ne sont pas de vraies stars mais seulement des créations de  l’imagination… Parfois je mêle des personnages vivants à mes marionnettes, ce qui apporte une vraisemblance à l’action. »
Ladislas Starewitch

   Le programme Les Contes de l’horloge magique sorti en 2003 rassemblait trois de ces films : La Petite Chanteuse des rues, La Petite Parade et L’Horloge magique. Ici Nina Star présente les quatre autres films dans lesquels Nina au milieu des marionnettes devient le personnage principal avec comme partenaire exceptionnel Ladislas Starewitch lui-même dans L’Epouvantail. Au moment de leurs sorties les génériques des films donnaient très peu d’informations sur les films eux-mêmes, c’est Béatrice, la petite fille de Ladislas Starewitch, qui a identifié sa mère et son grand-père comme étant le jardinier éméché et la petite fille provocante (dans un rôle masculin) dans les premiers visionnements à la fin des années 1980.
   Mais à la différence des trois films des Contes de l’horloge magique, le parti a été pris ici de rester totalement fidèle aux films originaux : les cartons ont été conservés comme lors des projections des années 1920. En mêlant musique originale et lecture de ces cartons le spectacle proposé se rapproche de l’ambiance des séances de l’époque avec musiciens et bonimenteurs dans la salle tout comme dans Les Fables de Starewitch d’après La Fontaine.
   Le Mariage de Babylas est un film en noir et blanc, les trois autres sont en couleur.  
  Dans ces quatre films Ladislas Starewitch le créateur rompt les frontières du rêve et de la réalité, de la mort et de la vie pour faire triompher la vie et l’amour. Avec une pointe de malice qui brouille les pistes.

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Ladislas, Jeanne Starewitch et des marionnettes.
© Collection Martin-Starewitch

En bonus :

La Reine des papillons : une version distribuée au Royaume-Uni
Le Mariage de Babylas : une version distribuée au Royaume-Uni, en couleur.
Comment naît et s’anime une ciné-marionnette : petit documentaire réalisé par Ladislas Starewitch dans lequel il montre son travail.

Attention : La VoD proposée contient les 4 films principaux en version française, durée 66 min sans les bonus.

Tous les DVD de Ladislas Starewitch disponibles chez :

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Le Roman de Renard, (nouvelle version 2016), voir
Les Fables de Starewitch d'après La Fontaine, voir
L'Homme de confins, voir
Fétiche 33-12, voir
Les Aventures de Fétiche, voir

*****

INDEX du dossier de présentation :

Avant-garde, 15
Bref (revue), 26,
Ciné-marionnettes, 18
Ciné-journal, 22
Ciné Miroir, 10
Comment naît et s’anime une ciné-marionnette, 18, 21, 23
Daniel Brané, 10,
Dossier (Nina Star)
Frères Quay, 16,
Gaumont (publicité), 12
Gilliam Terry, 17,
Hebdo-Film, 10
Jan Švankmajer, 16,
Jean-Marie Sénia, 17, 27
Jeanne Starewitch (Nina Star), 8
Julian Schnabel, 16,
L’Epouvantail, 4, 18, 20, 23
Ladislas Starewitch (biographie), 8,
La Cinématographie Française, 13, 14,
La Reine des papillons, 5, 16, 20, 23,
La Voix du rossignol, 4, 10, 23,
Le Mariage de Babylas, 4, 12, 20, 23,
Léon Moussinac, 12,
Les Contes de l’horloge magique, 6,
Les Fables de Starewitch d’après La Fontaine, 6,
Louis Nalpas, 22,
Michel Roudevitch, 26,
Moving Picture (revue), 14,
Moving Picture World (revue), 11,
Nina Star, 6,
Peter Jackson, 16,
Prix Hugo Riesenfield, 2, 14,
Ray Harryhausen, 19,
Revue de presse (Nina Star), 10,
Restauration (Nina Star), 23,
Tim Burton, 16,
Wes Anderson, 16,